RESPONSIVE DESIGN : DES FAIBLESSES ?
Certains se positionnent en détracteur du responsive design, indiquant des limites trop importantes pour qu’il soit réellement l’avenir des sites web. Positionnement justifié ?
Le responsive design, j’en ai parlé en bien juste là et j’en ai reparlé en bien ici à travers une brève sur le m-commerce.
Actuellement 10% du trafic internet provient des tablettes, 5,4% provient des smartphones. Si on calcule bien, cela représente 15,4% du trafic. Quand on sait que si votre site n’est pas adapté au support mobile (tablette ou smartphone), 79% des internautes iront chercher un site concurrent, il y a toutes les raisons de reparler de responsive design.
Un site web en responsive design, s’adapte à (quasi) n’importe quelle résolution d’écran. Mais quelles sont ses faiblesses ?
1. Le problème de l’affichage de la publicité
Certes la bonne vieille bannière (468x60px) pourrait bien disparaître ou être repensée, tout comme le format Skyscraper un peu encombrant en hauteur (600px), mais le Pavé (300x250px), très répandu, est déjà adapté pour tous les supports !
Les formats publicitaires ne sont-ils pas fait pour évoluer ? Les innovations dans les formats publicitaires ne sont-ils pas partie intégrante de la publicité depuis longtemps ?
L’enjeu pour le responsive design est par contre de garantir aux annonceurs une visibilité de leur publicité assez haut dans la page, d’une part, et de garantir à l’utilisateur que celle-ci ne soit pas trop intrusive. Et là le pavé pourrait s’avérer un peu haut par rapport aux tailles d’écran de smartphone.
Le Boston Globe, site d’information appartenant au New York Times, a par exemple tenté le pari et propose de la publicité en ligne sur son site en responsive design.
De nouveaux formats doivent émerger pour permettre aux messages publicitaires pensés pour PC d’être lisibles et impactants sur support mobile ; de nombreux acteurs travaillent déjà sur cette question. Quant aux problèmes de l’animation dans les publicités, les progrès en HTML ont été tels qu’il est désormais possibles de proposer de puissantes animations sans Flash et que les publicitaires ne devraient pas tarder à réagir. Et, il faut rappeler qu’il n’y a pas de solution plus évidente sur des sites mobiles dédiés, où la nécessité de recréer des formats de bannières reste une solution très coûteuse.
2. Le problème de la connexion des smartphones
La réponse se trouve dans l’article suivant publié le 19.02.2013, à lire ici : Responsive Web Design et lenteur de chargement : éviter cet écueil
Source Prestige Marketing, ARCEP, Le Journal Du Net – 4 limites très gênantes du Responsive Web Design